Rencontres avec les élus

En ce début d’année 2025, le SNEP académique vous adresse ses meilleurs vœux et revient sur une revendication que seule notre organisation syndicale continue de porter.

Cette revendication, qui demeure une des actions principales de notre syndicat, est celle d’augmenter les horaires d’EPS afin de passer à 4 heures d’EPS hebdomadaires pour tous les collégiens et lycéens.

Les raisons qui nous poussent à poursuivre cette revendication sont nombreuses et légitimes : en 40 ans, perte de 25% des capacités cardiovasculaires des adolescents, seulement 13% d’entre eux pratiquent aujourd’hui 1 heure d’activité physique quotidienne, 23% des enfants de 6 à 11 ans ne font aucune activité physique en dehors de l’EPS, inégalité sociale pour accéder aux pratiques sportives (17% des revenus les plus faibles accèdent aux structures sportives alors que 39% des plus hauts revenus y accèdent), inégalité de genre dans la pratique physique (14% des garçons pratiquent une activité physique quotidienne pour seulement 6% des filles).

Depuis 5 ans donc, et afin de porter cette revendication auprès de l’opinion publique, le SNEP organise, durant le mois de novembre, une « semaine de l’EPS ». Dans ce cadre, notre académie a réalisé différentes actions pour tenter d’alerter médias et opinion publique : 100 kms à vélo entre Foix et Toulouse, animation sportive dans un parc à Ramonville St Agne, distribution de 5000 tracts en ouverture du match de rugby France-Japon à Toulouse avec banderole à l’intérieur du stadium, signatures de pétitions un samedi au cœur de Toulouse.

Cette année, la décision de notre conseil académique de juillet a été d’interpeler, non pas les médias ou l’opinion publique, mais de nous adresser directement à celles et ceux qui font les lois, à savoir les députés et sénateurs. Dans cette optique, nous avons donc placé un congrès académique le mardi 19 novembre avec pour objectif d’aller l’après-midi même à la rencontre des élus de Haute Garonne. En amont de ce congrès, nous avons donc demander à rencontrer les 10 députés haut-garonnais avec comme point d’accroche, actualité oblige, la question de l’héritage des JOP.

Sur les 9 députés contactés (nous n’avons pas interpelé le député Joël AVIRAGNET de la circonscription de St Gaudens, celle-ci étant trop excentrée de la commune de Toulouse où nous étions lors de notre Congrès Académique), 6 nous ont répondu. Deux militants ont pu aller rencontrer un attaché parlementaire le jour même de notre congrès. Quatre autres députés ou leur attaché ont été ensuite rencontrés à des dates ultérieures, les sessions parlementaires les empêchant de vous recevoir le 19 novembre.

Vous trouverez ici les comptes rendus ou impressions des camarades qui sont allés à leur rencontre.

Compte tenu de la crise politique que nous traversons, notre revendication a peu d’espoir d’aboutir dans l’immédiat. Mais comme dit l’adage, Paris ne s’est pas fait en un jour, et l’histoire de notre discipline témoigne des temps longs qu’il nous faut pour la faire évoluer. Ne baissons donc jamais les bras même si l’obstacle nous semble insurmontable. Lorsque la cause est juste, on finit toujours par l’emporter.