Actions SNES, SNEP, FSU du 82
Les actions prévues :
1 – 24 janvier : Actions dans le second degré
2 – DGH : Attention danger
3 – Deuxième HSA obligatoire : C’est non !
4 – Non aux sanctions : Pétition FSU
5 – Gilets jaunes et stylos rouges Jeudi 24 janvier
Grève nationale et intersyndicale le jeudi le 24 janvier. Manifestation à Toulouse à 14 h entre le Palais de Justice et le Rectorat.
Nous proposons un covoiturage : RDV à 12 h 00 sur le parking du Géant Albasud. Prévoyez des sandwiches.
1- 24 janvier 2019
Nationalement, une heure d’information syndicale est préconisée dans tous les établissements. L’action devra être médiatisée, faites venir la presse ou envoyez des photos devant les établissements pour montrer la mobilisation. Il est prévu de rédiger des cahiers de doléances au niveau académique.
Nous vous invitons à transmettre des photos, des compte rendus de vos actions, des cahiers de doléances. Le lycée Bourdelle va transmettre une photo d’une banderole « Non aux réformes Blanquer » confectionnée à l’occasion de la venue de Mme la Rectrice dans l’établissement le mardi 15 janvier.
La rectrice a reçu pendant une petite demi-heure les représentants des deux CA, LGT et LP. Ses propos se voulaient rassurants mais ils ne nous ont pas convaincus : « les réformes étaient attendues notamment par les chefs d’établissement » a-t-elle dit. De même les programmes ont été jugés « très satisfaisants » alors que nous voyons bien que leur mise en oeuvre sera difficile. Ses obligations l’ont obligée à écourter la séance, pas un mot ne fut dit sur le baccalauréat ou sur Parcoursup… Des heures syndicales sont annoncées dans les lycées de Valence et Montech le lundi 21 janvier.
N’hésitez pas à nous faire remonter vos initiatives aux S2 et S3 : https://www.snes.edu/STOPMEPRI
Pour les modalités pratiques, voir aussi le site du SNES Midi-Pyrénées : https://toulouse.snes.edu/spip
2 – DGH : Attention danger
Le CTA (Comité technique académique) est réuni le lundi 21 janvier à Toulouse. Mme la Rectrice annoncera la DGH allouée aux établissements, les ajustements de la carte des formations, les créations et suppressions de postes (avec un solde négatif alors que les effectifs globaux augmentent). Cependant les établissements en auront eu connaissance avant dans le cadre du dialogue de gestion.
Encore une fois les dotations risquent d’être à la baisse. En apparence la DGH de l’académie augmente mais il s’agit d’un trompe-l’œil en raison de la forte augmentation du taux d’HSA, ce qui correspond à une baisse des heures postes. Ensuite la réforme du lycée sera une pilule amère et la technique connue pour la faire passer est toujours la même : une dotation plus généreuse la première année mais aux dépens des collèges. Faites-nous remonter les chiffres et informations dès que vous le pouvez. Ces éléments nous sont précieux.
3 – Deuxième HSA obligatoire : C’est non !
Lors du CTM (Comité technique ministériel) du mercredi 30 janvier, JM Blanquer doit annoncer l’obligation d’accepter deux HSA . Cette mesure représente une modification de nos obligations statutaires de service. Le SNES-FSU s’oppose à cette mesure. Cette obligation nouvelle participe de la suppression des postes. Elle va à l’encontre d’une revalorisation nécessaire des rémunérations et d’une amélioration des conditions de travail. Assurer des heures supplémentaires doit demeurer un choix personnel.
Une seconde HSA imposée dégrade nos conditions de travail.
4 – Non aux sanctions : Pétition FSU
Le Ministère fait peser la menace de sanctions contre ceux qui décryptent la réalité des réformes. Pèse sur eux la menace de sanctions telle que celle formulée dans l’article 1 de la loi mal nommée pour « une école de la confiance » qui somme les personnels à l’« exemplarité » vis-à-vis du service public d’éducation, cherchant ainsi à museler les critiques.
Signez la pétition de la FSU contre ce qui remet gravement en cause notre statut. Voici le lien. S’il n’est pas actif, copiez-le dans la barre d’adresse :https://liberte-expression.fsu
5 – Gilets jaunes et stylos rouges
La crise très médiatisée des gilets jaunes a fait des émules dans l’Education nationale avec l’apparition depuis décembre des stylos rouges. Ce mouvement fait ressortir le malaise de la profession que nous dénonçons depuis longtemps. Ce malaise est fortement lié à la dégradation de nos conditions de travail liée aux nouveaux modes de gestion, aux réformes successives conçues sans concertation et largement refusées par les professeurs.
Visibles sur Facebook, les revendications des stylos rouges sont très proches de celles du SNES. Nous partageons par exemple la revendication de l’augmentation du point d’indice et du rattrapage des pertes de pouvoir d’achat subies depuis 2010. Les stylos rouges et les syndicats ne sont pas en opposition et des contacts sont en train d’être noués. Toutefois les organisations syndicales restent incontournables dans les négociations car elles siègent dans les instances où elles se déroulent.